upward arrow-smallUn phénomène qui ralentit la création d’entreprise et de le développement d’activité de beaucoup de coaches, de consultants et de formateurs est le désir de perfection mélangé avec l’amalgame entre soi et son entreprise.

Ce phénomène s’appelle le No Go.

Alors comment on s’en sort lorsqu’on crée son entreprise en indépendant pour devenir : coach, consultant, formateur et qu’on a l’impression que les deux sont indissociables et qu’on est pas quelqu’un de parfait ?

Nous allons déconstruire ce phénomène pour sortir du désir de perfection pour créer et développer son activité avec confiance sans se sentir remis en question par ses imperfections.

La déconstruction pour vous différencier de votre activité

La déconstruction c’est quelque chose dont je suis devenu aujourd’hui spécialiste, je travaille beaucoup là-dessus avec mes clients. C’est quelque chose de difficile à comprendre parce que c’est un fonctionnement à l’envers de  la façon dont la plupart des gens pensent quand ils créent leur entreprise.

Il se trouve que si vous êtes indépendant, il est important de réfléchir à votre projet professionnel et de le faire sur un développement sur 5 ans par exemple.

Créer votre entreprise, son expansion, ce que vous voulez du personnel, ce que vous voulez de vos clients, etc…

A partir du moment où vous commencez à réfléchir à partir de votre situation actuelle, vous commencez à projeter sur l’avenir.

La première question que vous allez vous poser c’est : comment je fais pour créer ma société, la développer et monter à 400,000 euros de chiffre d’affaire, pour avoir un salaire de 5000 ou 10 000 euros par mois?

Le comment implique dans votre tête qu’il y a un problème.

Aborder le développement de votre activité par le “comment”

Comment implique qu’on ne sait pas.

A partir du moment où le cerveau est confronté au fait qu’il ne sait pas, il considère qu’il y a un problème.

Donc, il faut sortir du comment pour que votre cerveau, dès la première question, ne butte pas sur une espèce de néant et un truc qui dit “Ouh là, ça va être compliqué, il faut que je cherche, je trouve, développe, que je mette de l’énergie, de l’argent“, et là c’est la panique et le blocage quand il s’agit de ne serait-ce que déposer les statuts pour créer son entreprise.

Comment sortir du piège du “Comment ?”. Il y a un exemple dans un livre de Charles Haanel qui s’appelle « les clés de la maîtrise » et dans ce livre, il donne l’exemple du paquebot.

Quand vous voyez un paquebot dans un port, c’est difficile de considérer que ce paquebot a été imaginé par un seul homme.

Quand on l’a sous les yeux et quand on voit toute cette amalgame de fer, de soudure, de peinture, de cabine, de moteur c’est difficile de dire que c’est juste un type qui a eu l’idée.

A partir du moment où on se dit, « Il a eu l’idée ! », la première question qu’on se demande c’est comment il a fait ?

En revanche, si on part en déconstruisant le paquebot, vous allez voir que le cerveau ne pose aucune résistance :

Par exemple, le paquebot est dans le port. Il est là, vient d’être inauguré, c’est magnifique. Juste avant, il y avait l’inauguration, donc on a prit une bouteille de champagne, on a fait la fête, on a chanté. Ça ne pose pas de problème au cerveau.

Juste avant, il a été dans le hangar, il n’était pas encore dans l’eau, ça ne pose pas de problème au cerveau. Juste avant, on était en train de fignoler la peinture, d’enlever les plastiques, de mettre les draps, de passer les derniers vernis sur le pont, dernière couche de peinture sur les extérieurs, et pareil, le cerveau n’a aucune résistance.

Juste avant, on installait les cabines, on mettait l’électricité, l’eau.

Pareil, pas de problème, et juste avant et juste avant et juste avant….

A chaque fois qu’on déconstruit comme ça, par étape, à chaque fois qu’on pense juste avant, le cerveau ne pose jamais de résistance.

Pourquoi ? Parce que puisque l’étape d’après, il la considère acquise, l’étape d’avant lui pose aucun problème. C’est dans l’autre sens que ça  nous pose problème.

Alors, si vous voulez créer votre entreprise, et un développement sur cinq ans, et que vous démarrez par la situation que vous imaginez le plus précisément dans cinq ans : j’ai 25 franchises, 5 employés.

Juste avant, j’ai eu  l’inauguration de la 25ème, et la rencontre avec l’équipe que j’ai mise en place. Juste avant, j’ai le choix de l’équipe que je mets en place. Juste avant les locaux. Vous voyez, d’un seul coup ça  devient simple parce que à chaque fois que le cerveau recule, il ne pose aucune résistance.

Ça c’est un exemple de déconstruction appliqué à la création et au développement futur de votre entreprise d’indépendant, de coach ou de consultant freelance.

Quand on fait tout seul une déconstruction, ça  peut être compliqué parce qu’on a tendance à retourner encore en avant. Avec la déconstruction, vous allez voir que vous êtes en train d’établir un plan a l’envers de tout ce qui va se passer pendant les cinq  prochaines années.

Vous le faites à l’envers jusqu’à votre situation actuelle.

Quand vous faites ça, et que vous retournez votre plan, vous savez que demain il vous faudra faire l’action numéro un et après l’action numéro deux, etc.

Et vous faites toutes les actions numérotés jusqu’à cinq ans quand vous aurez vingt cinq franchises.

La déconstruction c’est un plan extrêmement détaillé, plus le plan est détaillé, plus l’action est facile, ou on pose les actions, simples, les unes après les autres pour la création de son enteprise.

Cela nous empêche de rentrer dans un désir de perfection qui va nous empêcher d’avancer.

Dépasser le besoin de perfection pour créer votre activité

Pour vous donner un exemple – en créant son entreprise, on ne peut pas attendre d’avoir le produit parfait pour le mettre en vente.

D’abord parce qu’il n’existe pas et n’existera jamais.

Ensuite parce qu’on peut créer des mis a jour pour améliorer le produit en continu.

Par exemple vous pouvez décider de revoir les produits que vous vendez tous les deux mois.

Et en fait, tous les deux  mois, vous relisez votre produit et vous vous rendez compte que vous avez compris de nouvelles choses que vous voulez partager avec vos clients et vous pouvez donc le rajouter.

A partir du moment où vous faites ça, vous n’êtes pas en train de perfectionner votre produit, vous êtes en train de perfectionner la façon dont vous appréhendez votre produit.

Et donc là, le désir de perfection devient bon pour tout le monde parce que vos clients entendent que vous leur donnez des améliorations et vous, vous vous voyez comme quelqu’un qui améliore ses produits en continu.

Si vous ne faites pas ça , vous avez toujours le sentiment de sortir des produits qui ne sont pas au top à 100% parce que déjà entre la date de sortie de votre produit et le jour où vous commencez à vous poser des questions, vous aurez appris d’autres choses et vous allez vous rendre compte que le désir de perfection prend le pas sur la volonté de bien faire.

Régulièrement, vous reprenez le projet, vous l’améliorez, ce qui  va casser ce sentiment que les choses ne sont pas faites à 100%, surtout si vous êtes sur un désir de perfection.

Je parle de produit mais vous pouvez voir la création de votre entreprise, exactement de la même manière pour l’améliorer en continu.

Le perfectionnisme par le retour client

Il faut aller chercher les retours clients pour perfectionner l’art et pas l’œuvre.

Prenons l’exemple que vous concevez un aspirateur. Si vous allez faire expérimenter votre aspirateur ou votre idée par des gens à qui vous demandez simplement un retour, c’est pas forcement payant, parce qu’on n’a pas encore monté sa société, on aime bien dire, « Je fais des aspirateurs, tu me diras ce que tu en penses».

Il faut chercher les retours de clients pour perfectionner l’art et pas l’œuvre.

Pour un masseur, l’idée ce n’est pas de perfectionner ce massage la, l’idée c’est de vous perfectionner, vous, en temps que masseur.

A partir du moment où on sait qu’on peut compter sur soi, y’a plus de problème pour partir, pour démarrer son activité parce qu’on sait qu’on va servir correctement les gens.

Le No-go : Le perfectionisme et l’ambiguité – ca vous concerne ?

Dans cet article vous avez découvert un phénomène qui met beaucoup de professionnels indépendants dans l’embarras parce qu’ils n’arrivent pas à se lancer et reculent sans cesse devant la tâche.

Ils tombent dans le pièges de mélanger leurs personne avec l’entreprise qu’ils ont créée et stagnent en attendant d’être parfaits.

Pour ne pas tomber dans ces pièges utiliser la déconstruction pour identifier les étapes et l’amélioration continue – que ce soit pour créer votre entreprise et la développer OU pour sortir un nouveau produit ou service.

Est-ce votre cas ? partagez votre retour et votre expérience dans les commentaires !